Bon sang j'suis en retard!

Archives du blog

lundi 11 octobre 2010

Bourrage de crâne

Bourrage de crânes : comment s'y prendre?

Une présentation de 10 "Commandements" qui aident à imposer aux gens une société qui les prive de leur libertés en les empêchant de s’en rendre compte par exemple en détournant leur attention sur des sujets futiles ou en leur faisant croire que ce sont des mesures nécessaires pour les protéger, tout en causant sans le montrer ce qui nécessite ces mesures de protection.





1/ La stratégie de la distraction


Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »




2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.





3/ La stratégie de la dégradation


Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.





4/ La stratégie du différé


Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.





5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »





6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion


Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…





7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise


Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »





8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité


Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…





9/ Remplacer la révolte par la culpabilité


Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !…





10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes


Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.


Tinténiac  La Place André Ferré

samedi 2 octobre 2010

Tinténiac en cartes postales Canal Ille et rance Ille et Vilaine Bretagne

Le canal d'Ille et Rance à Tinténiac





Le canal d'Ille-et-Rance est un canal à petit gabarit qui relie les villes de Rennes et de Saint-Malo.





La plus grande partie de son cours est constituée du lit de l’Ille (qui alimente naturellement le canal en eau dans sa partie aval jusqu’à Rennes et qui reçoit aussi des eaux d’autres petites rivières comme l’Illet, petite Ille, à Saint-Grégoire aux portes de Rennes et base d’une station réputée nationalement pour les sports nautiques). Cette partie aval de l’Ille, rivière affluent naturel de la Vilaine a ainsi a été canalisée à partir du bief des écluses d’Hédé qui donnent accès au canal artificiel reliant l’Ille à la Rance. Le canal en amont de ce bief est alimenté en eau par des rigoles, fossés et ruisseaux artificiels détournant notamment l’eau de l’étang de Hédé.





 L’Ille canalisée termine son cours jusqu'au confluent de la Vilaine à Rennes et est alimentée en eau par l’ouvrage ; cette partie est desservie également par quelques écluses.


La construction de ce canal a débuté sous Napoléon Ier. Aujourd’hui, sa longueur totale est de 84,802 km. Il traverse vingt-huit communes, dont seize en Ille-et-Vilaine, et douze dans les Côtes-d'Armor. Deux autres communes sont concernées car elles comportent, chacune sur leur territoire, un plan d'eau important servant de réserve pour l'alimentation du canal : Feins et Gosné. À ces trente communes, il faut ajouter les 13 riveraines de la Rance maritime qui constituent une part importante de la voie navigable de la liaison Manche-Océan.




L'idée d'ouvrir une voie de navigation intérieure en Bretagne date du xvie siècle. Ce furent les différents blocus maritimes, imposés depuis 1688 sous le règne de Louis XIV qui amenèrent les États de Bretagne à faire étudier la mise en place d’un réseau de canaux, en Bretagne, et aussi dans le Maine, par une commission spéciale crée fin 1782 : la commission intermédiaire pour la navigation intérieure de la province. Partant de cette idée, cette commission présente au roi Louis XVI, le 31 octobre 1784, une carte générale des projets étudiés qu'elle lui commente. Il décide du tracé à retenir pour le canal devant relier les rivières Vilaine et Rance, pour permettre la navigation entre Rennes et Saint-Malo, et de poursuivre par la Vilaine, réalisant ainsi la liaison Manche-Océan.




La Révolution française ne permit pas le démarrage des travaux, et il fallut attendre le tout début du XIXe siècle, pour convaincre le consul Napoléon Bonaparte de l'intérêt de débloquer ce projet. Il est effectué par arrêt consulaire du 21 pluviôse an XI (11 février 1804) suite à de nouvelles menaces de blocus maritime par l'Angleterre.











 Les travaux s'échelonnèrent entre le printemps 1804 et l'automne 1832, en grande partie ralentis par les dépenses de guerre et les évolutions des rapports diplomatiques entre laFrance et l'Angleterre.



Les travaux employèrent presque uniquement des ouvriers locaux. Quelques dizaines d'insoumis et de déserteurs des armées, ainsi qu'un bataillon incomplet de prisonniers espagnols de 292 hommes furent incorporés aux équipes de chantiers, pendant quelques semaines.


À partir de 1923, les progrès du chemin de fer mettent un point final au « fret » par voie d’eau (douce) entre Rennes et la Manche. Aujourd’hui, les chevaux de halage ont laissé place aux pêcheurs, promeneurs, sportifs. Gabares et chalands disparus, le canal, lui-même n’ouvre plus ses écluses qu’aux plaisanciers.


Tinténiac Images du Passé

Tinténiac en cartes postales


Situons d'abord Tinténiac. Le dictionnaire national des communes de France d'Alsace-Lorraine et d'Algérie de 1921 nous donne quelques informations :





Tinténiac donc se trouve entre Tinqueux (Marne) et Tintry (Saône-et-L.)
C'est un chef lieu de canton d'Ille et Vilaine dans l'arrondissement de Saint-Malo.
Il y a une gare de tramways
Les colis postaux peuvent être livrés à domicile
Il y a un bureau de Poste, un bureau télégraphique et le téléphone


La population est de 1887 âmes

Quand on observe les cartes postales présentant la commune, Tinténiac ne semble exister que par son église et son canal













et quelques restaurants