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samedi 27 décembre 2014

Tinténiac : et si la neige arrivait?

A la découverte de Tinténiac 
au temps d'automne et d'hiver



Le canal d'Ille-et-Rance est un canal français à petit gabarit qui relie les villes de Rennes et de Saint-Malo.

Tinténiac l'écluse 33  Photo © JM Bergougniou

Il est constitué des trois tronçons principaux. Un premier tronçon, entre Rennes et Montreuil-sur-Ille, est constitué du lit de l’Ille. 

le grenier à sel dit l'Ecotay  Photo © JM Bergougniou


Le deuxième tronçon, entre Montreuil-sur-Ille et Évran, est un canal artificiel reliant l’Ille à la Rance. Il a la particularité d'avoir 11 écluses très rapprochées. 

l'Ecotay et l'église  Photo © JM Bergougniou

Un dernier tronçon aménagé part d'Évran et suit le cours de la Rance pour rejoindre son estuaire à Lyvet. L'estuaire de la Rance mène enfin à Saint-Malo

vers le musée de l'outil  Photo © JM Bergougniou

le bâtiment du musée  Photo © JM Bergougniou

le musée l'hiver  Photo © JM Bergougniou

le canal sous la neige  Photo © JM Bergougniou


En bordure du canal d'Ille- et-Rance, dans les anciens bâtiments en bois construits dès la fin du XIXème siècle par les négociants en grains, le Musée de l'Outil et des Métiers retrace au travers d'outils et machines le travail des artisans ruraux qui, pendant des siècles, ont participé à la vie économique des bourgs et aux progrès techniques, par leur savoir-faire.

l'armoire du menuisier  Photo © JM Bergougniou

le coin du tonnelier  Photo © JM Bergougniou

Les artisans formaient les apprentis qui devenaient des compagnons, ces derniers faisaient fréquemment le tour de plusieurs patrons pour bien apprendre le métier et les mé- thodes de chacun, c'est ensuite qu'ils devenaient artisans, la boucle était bouclée.

le sabotier  Photo © JM Bergougniou

le cerclier  Photo © JM Bergougniou


Les bâtiments du Musée de l'Outil et des Métiers de Tinténiac sont divisés en plusieurs espaces. 

le charron  Photo © JM Bergougniou

Divers ateliers sont présentés, reconstituant l'ambiance de l'époque avec l'ensemble des outils nécessaires, les machines utilisées et les pièces réalisées à différents stades de leur fabrication.

le cordonnier lamaille ou la maillette sont ces petits clous évitant l'usure de la semelle Photo © JM Bergougniou

Ainsi, l'atelier du bourrelier montre la couture à la main et la fabrication du collier de cheval ; pour le charron, la fabrication de la roue

le bourrelier  Photo © JM Bergougniou

le bourrelier  Photo © JM Bergougniou

Chez Raymond Toutirais on y jouait même de l'accordéon  Photo © JM Bergougniou


Le canal du côté de Bazouges - Hédé et l'écluse de la Madeleine

C'est aux années 1780 que remontent les premières études relatives au canal d'Ille-et-Rance. Les travaux commencèrent en 1804 et le canal fut ouvert à la navigation le 10 juin 1832. L'Ille est canalisée jusqu'à son embouchure dans la Vilaine à Rennes, alors que la Rance ne l'est que jusqu'à l'écluse du Châtelier, en aval de Dinan.

la Madeleine Bazouges Hédé Photo © JM Bergougniou

Les sas des écluses ont 4, 7 mètres de largeur entre les bajoyers (parois latérales d'une chambre d'écluse) et 26, 3 mètres de longueur entre le sommet de l'arc du mur de chute et l'enclave des chambres des portes d'aval. La hauteur des ponts sous clef ou sous poutres est de 4 mètres, sauf quelques uns construits sous le Premier Empire (1804-1814) qui ne font que trois mètres de hauteur.

les onze écluses  Photo © JM Bergougniou

En 1860, il passait de 1100 à 1800 bateaux aux différentes écluses. Ces bateaux transportaient de 39 à 49 000 tonnes de marchandises. Ces marchandises étaient composées de houille, de coke, fonte, plâtre, chaux, ardoises, pierres de taille, briques, verres à vitres, bois, céréales, vins, cidres, pommes, épiceries, engrais, savons...

la Maison du Canal Photo © JM Bergougniou

 arbres abattus Photo © JM Bergougniou

 après la tornade Photo © JM Bergougniou

après la tornade  Photo © JM Bergougniou

 l'ancien lavoir Photo © JM Bergougniou

les rives du canal  Photo © JM Bergougniou

pinson  Photo © JM Bergougniou

La Gromillais en Québriac  Photo © JM Bergougniou

la voie verte  Photo © JM Bergougniou

effet de nuages  Photo © JM Bergougniou



le canal et l'église de Tinténiac  Photo © JM Bergougniou

le vélo  Photo © JM Bergougniou


le clocher de Québriac Photo © JM Bergougniou

Montmuran les Iffs où Du Guesclin se mariât avec Jeanne de Laval



le chateau de Montmuran  Photo © JM Bergougniou

L'écluse 33 sans son manteau de neige 

les volets bleus à l'écluse 33  Photo © JM Bergougniou



le sas de l'écluse 33  Photo © JM Bergougniou


L'église de Tinténiac sous son aspect médiéval


Ses allures de construction "récente" n´empêchent pas l´église de Tinténiac d´abriter un patrimoine nombreux et de qualité. Fidèle à une habitude dont on a des exemples multiples en Ille-et-Vilaine, Arthur Regnault met en valeur les oeuvres intéressantes qu´il trouve dans la paroisse dont il vient rebâtir le lieu de culte. C´est le cas à Tinténiac au début du 20e siècle.


la vielle porte de l'église  Photo © JM Bergougniou



Ave Maria  Photo © JM Bergougniou

dans le jardin  Photo © JM Bergougniou

Derrière cette planche se cache un retable. La clé d'accès a été perdue… Photo © JM Bergougniou


La clé a-t-elle été retrouvée?


Les armes des Laval-Chatillon Photo © JM Bergougniou

Les gradins de ce maître-autel sont enrichis d'un motif floral où apparaissent des coquelicots sertis de bleu azur sur fond d'or. Le ciborium au-dessus de l'autel est, lui, orné d'une voûte étoilée. L'architecte Regnault faisait souvent appel à Isidore Odorico pour parfaire la décoration de ses églises. La famille Odorico, originaire de la vallée du Frioul, en Italie du Nord, a produit de célèbres mosaïstes qui ont beaucoup exercé en Ille-et-Vilaine, mais aussi au-delà

l'autel décoré par Odorico  Photo © JM Bergougniou





Le portail de la porte des morts à une porte à double vantaux, inscrite dans une travée ionique surmontée d'une frise d'angelots et couronnée d'un tympan triangulaire.

Photo © JM Bergougniou

Le soubassement des colonnes est orné d'une tête de mort et d'os en sautoir. La frise est ornée d'angelots ; pots à feu en amortissement du fronton.


L'ancienne porte des morts a été remontée dans le mur sud de la nouvelle église. Le décor est légèrement érodé 

Gaspard de Coligny fait mettre en place la porte des morts et 1555 Photo © JM Bergougniou

Détail de la porte des morts Photo © JM Bergougniou


Sources

Maison du Canal
Mairie de Tinténiac
Musée de l'Outils
région Bretagne

Photos © JM Bergougniou

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