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mardi 23 août 2016

La Messe des Laboureurs JA35 Saint-Brieuc des Iffs Tinteniac bretagne

La Messe des Laboureurs JA35 Saint-Brieuc des Iffs

L'Evangile parle de vignerons et de moissonneurs. Dieu aurait inventé le blé et la vigne et chargé l'homme de labourer, de semer, de planter, de récolter. A la pluie, au soleil, au vent de veiller sur les cultures.  

L’agriculture va mal. Ou plutôt les agriculteurs. Et si l’Église doit être présente auprès des plus fragiles, elle est bien placée pour aider un monde agricole qu’elle connaît particulièrement bien. 



Mgr D'Ornellas photo (c) JM Bergougniou






Certes, sur le terrain, des clochers se sont regroupés, les curés ont du mal à assurer les messes. Mais l’Église reste cependant en France l’institution qui assure le maillage le plus serré du territoire, héritage d’un catholicisme qui s’est d’abord construit sur la ruralité. Les hôpitaux sont partis, les maternités ont fermé, les Postes ont déménagé. Les églises, elles, sont toujours là.
Mgr D'Ornellas photo (c) JM Bergougniou

 Comme  pour les marins et leur bateau, la bénédiction des laboureurs et de leur attelage est une tradition séculaire.

Mgr D'Ornellas archevêque de Rennes est venu célébrer la messe et bénir les tracteurs


Un semeur sortit pour semer. Alors qu'il répandait sa semence, des grains tombèrent au bord du chemin ; les oiseaux vinrent et les mangèrent.  


préparation de la messe  photo (c) JM Bergougniou


préparation de la messe photo (c) JM Bergougniou
D'autres tombèrent sur un sol rocailleux et, ne trouvant qu'une mince couche de terre, ils levèrent rapidement parce que la terre n'était pas profonde.  Mais quand le soleil fut monté haut dans le ciel, les petits plants furent vite brûlés, et comme ils n'avaient pas vraiment pris racine, ils séchèrent. 



D'autres grains tombèrent parmi les ronces. Celles-ci grandirent et étouffèrent les jeunes pousses.  D'autres grains enfin tombèrent sur la bonne terre et donnèrent du fruit avec un rendement de cent, soixante, ou trente pour un.  Celui qui a des oreilles, qu'il entende !

la messe des moissoneurs photo (c) JM Bergougniou




Il en est du royaume des cieux comme d'un homme qui avait semé du bon grain dans son champ. 



la chapelle portative  photo (c) JM Bergougniou

Pendant que tout le monde dormait, son ennemi sema une mauvaise herbe au milieu du blé, puis s'en alla. 


le cercle des tracteurs venus pour la bénédiction photo (c) JM Bergougniou


Quand le blé eut poussé et produit des épis, on vit aussi paraître la mauvaise herbe. 


l'occasion de rencontres photo (c) JM Bergougniou

Les serviteurs du propriétaire de ce champ vinrent lui demander :- Maître, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D'où vient donc cette mauvaise herbe ?

Il leur répondit :- C'est un ennemi qui a fait cela...
 ! 
Tous les fidèles ne seront pas sur la paille photo (c) JM Bergougniou
Dans les premiers temps, les fidèles apportaient eux-mêmes à l'offrande le pain et le vin qui devaient être consacrés. L'usage voulait que l'on envoie du pain bénit, dans sa paroisse, aux parents et aux amis que l'on voulait honorer.
chants liturgiques  photo (c) JM Bergougniou


Chaque famille, à tour de rôle, offrait le pain bénit. Cette tradition rappelant aussi le miracle de la multiplication des pains se pratiquait ainsi : chaque dimanche un paroissien distribuait le pain bénit à l'assemblée des fidèles en réservant le chanteau (partie distincte coupée à même ce pain) à son voisin qui donnerait le pain bénit le dimanche suivant. 


tracteurs photo (c) JM Bergougniou

en attendant la bénédiction photo (c) JM Bergougniou

les tracteurs photo (c) JM Bergougniou

 photo (c) JM Bergougniou

 photo (c) JM Bergougniou

Mgr D'Ornellas photo (c) JM Bergougniou



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