Les tramways départementaux à Tinténiac
Le Pont à l'abbesse à Tinténiac |
Ligne
Rennes-Miniac-Saint-Malo
Créer par le décret du 21 avril
1899 JO du 3 mai 1899
Ligne Rennes
Miniac
Continuation de la
ligne Miniac St-Malo
Convention du 10
août 1906 décret du 1er
septembre 1906 JO du 8 septembre 1906
En 1914 la durée
du trajet Rennes Saint-Malo est de 4h40 (08h02 – 12h39 / 13h10 – 17h20)
Dates d’ouverture
Rennes -
Tinténiac : 2 septembre 1901
Tinténiac -
Miniac : 3 avril 1902
Miniac –
Saint-Malo : 24 mai 1909
Soit Rennes Saint-Malo en 4h54
Le 2 septembre
1939 suppression des automotrices 2 AR vapeur à la vitesse de 1925
Déclassement :
décret du 6 octobre 1951
Cette ligne était
la seconde en importance après celle de Fougères au point de vue trafic
Beaucoup plus
longue que les autres les trains étaient les plus lourds du réseau
Les trains
partaient de la Croix de la Mission, desservait Saint-Cyr puis la Touche. A la
sortie Nord de cette dernière gare la ligne suivait toujours le boulevard de
Verdun pour rejoindre la route nationale 137
La ligne était en
accotement de cette route d’une façon presque continue jusqu’à Miniac-Morvan.
Signalons une
déviation aussitôt après avoir franchi la voie Ouest à la sortie de Rennes pour
desservir Saint-Grégoire.
A Hédé assez
longue déviation, une autre à Tinténiac et Saint-Pierre de Plesguen.
la côte du Chat entre Tinténiac et Hédé |
A gauche la gare de Tinténiac au bord du canal d'Ille et Rance |
A 4 kilomètres
avant Miniac, elle obliquait sur la droite en plateforme indépendante pour
desservir Miniac-Morvan Bourg. A Miniac-Morvan Raccordement une voie d’échange
fut ouverte en décembre 1931
Au-delà de Miniac
la ligne était beaucoup plus en plate-forme qu’en accotement elle décrivait des
S pour desservir plusieurs petites communes méritant ainsi le nom de
tortillard.
Entre
Saint-Suliac, petit port de pêche très pittoresque sur la Rance et Saint-Jouan
des Guérets le parcours était splendide avec de très belles vues sur l’estuaire
du fleuve. A la sortie de la gare de Saint-Jouan on retrouvait l’accotement de
la nationale 137 jusqu’à l’entrée de Saint-Servan au quartier de Lorette où se
trouvait la gare T.I.V.
A la sortie de
Saint-Servan la ligne descendait le long de la nationale 137 côté gauche, la
traversait au carrefour dit du Mouchoir Vert, suivait le boulevar Douville puis
s’engageait en rails noyés dans la chaussée rue Ville-Pépin passait devant
l’hôtel de ville de St-Servan(le terminus des T.B. était derrière) traversait
la rue et descendait la grande rue jusqu’au bas au fort du Naye.
Cette grande rue était en réalité fort étroite avec des trottoirs insignifiants
Cette grande rue était en réalité fort étroite avec des trottoirs insignifiants
Elle était en
rampe de 4O%
A la montée les
tramways montaient régulateur ouvert fumant et crachant, la cloche sonnant
d’une façon continue.
Au fort du Naye la
ligne rebroussait et contournait par un itinéraire compliqué le bassin de
Saint-Servan, le bassin réservoir appelé vulgairement la Mare aux Canards,
passait à proximité de la gare de l’Ouest pour aboutir à la gare de
Saint-Malo-Rocabey.
La ligne
continuait jusqu’à l’esplanade St-Vincent parallèlement aux T.B. où elle
finissait par un simple évitement à proximité immédiat de la gare des T.B.
Le tronçon Rocabey
– St Vincent fut fermé au trafic normal des voyageurs en décembre 1932 mais il
resta ouvert au service du port et aux trains d’excursions des dimanches d’été.
Cet itinéraire de
St-Servan Gare à St-Malo-St-Vincent était long et compliqué. En réalité un
projet d’origine prévoyait un itinéraire court mais ce furent les commerçants
des rues Ville-Pépin et Grande Rue qui obtinrent que le tramway traverse
tout-St-Servan
Ils le
regrettèrent très vite, les inconvénients l’emportant sur les avantages
théoriques.
Pour
l’exploitation c’était une lourde suggestion le retournement du Naye limitant
la longueur des trains et faisant perdre du temps. En 1921 fut étudié un tracé
court par la chaussée des Corsaires entre le Naye et St-Vincent en utilisant
les deux ponts mobiles des écluses. Il ne fut pas suivi d’exécution.
En 1936 on étudia sans plus de succès un itinéraire court de St-Servan Gare à l’arrêt des T.B. des 4 pavillons. Près duquel passait la voie T.I.V. Quand se développa vers 1930 le trafic automobile il était fréquent de voir le tramway arrêté par une automobile en stationnement dont le propriétaire avait escompté que le hasard ne le ferait pas tombé sur un des 6 trains de la journée.
En 1936 on étudia sans plus de succès un itinéraire court de St-Servan Gare à l’arrêt des T.B. des 4 pavillons. Près duquel passait la voie T.I.V. Quand se développa vers 1930 le trafic automobile il était fréquent de voir le tramway arrêté par une automobile en stationnement dont le propriétaire avait escompté que le hasard ne le ferait pas tombé sur un des 6 trains de la journée.
Les trains des T.I.V. étaient des trains
mixtes
Derrière la
locomotive se trouvaient les wagons de marchandises, puis le wagon du chef de
train ensuite la ou les voitures de voyageurs toujours en queue.
Les trains étaient
très fréquemment longs, atteignant les 8 voitures du maximum : le plus
généralement il y avait 4 ou 5 wagons, 1
fourgon, 1 voiture à bogies. Le renforcement des voitures voyageurs se faisait
avec les voitures à 2 essieux intercalées entre le fourgon et la voiture à
bogies ; celle-ci toujours la dernière. En mars 1909 la longueur des
trains a été portée à 10 voitures, 70 tonnes pour les locomotives Corpet, 8
voitures, 45 tonnes pour les locomotives Blanc-Misseron.
Gare était un petit
bâtiment bas en bois peint en rouge de Venise comportant devant un abri
attente, un petit bureau pour le buraliste ; la halle à marchandise. Sur
les TIV le faîtage était parallèle à la voie. La gare comprenait comprenait une
voie de croisement, une plaque tournante donnant accès à la halle dont l’entrée
était en côté du bâtiment et une voie de chargement à 45°. Toutes les gares
étaient ainsi équipées. La buraliste assurait le service pour le passage des
trains et retournait chez elle entre temps.
carte interessante car elle comporte le cachet convoyeur Miniac à Rennes la carte a été postée dans le tramway |
A Tinténiac, il y
avait une remise à machines.
Un téléphone privé
reliait les gares entre elles.
Entre Rennes et
St-Malo il y avait 3 AR par jour.
Service mixte en
1938
Trois AR par
autorail en 2h15
Et 2 AR trains
légers tirés par une CORPET en 3H15
Le service ne dura
pas pour les trains à vapeur trop peu fréquentés remplacé par des trains mixtes
classiques (2 AR)
En été les TIV
organisaient des trains d’excursion pour les Rennais Ces excursions à prix très
bas connaissaient un succès considérable (forêt de Rennes Tinténiac forêt de Paimpont
Le 15 août était
réservé au bord de Rance et à St-Malo
Toutes ces vieilles photos !!! j'adore ! Bravo Jean-Michel pour ce bel article . Valy ( nous nous sommes croisés lors du passage du Radeau Utopique l'été dernier ;-) )
RépondreSupprimermerci pour ce petit mot
RépondreSupprimerMerci pour ce témoignage , les photos, très instructif. Bravo pour la mise à disposition de ce travail
RépondreSupprimerBonjour
RépondreSupprimerTrès belles photos. Auriez-vous des photos ou cartes postales de la gare de tramway de St meloir des ondes située sur la ligne st malo cancale
Merci