Le Moulin à blé noir
Les premières galettes seraient apparues 7 000 avant notre ère.musée de l'outil et des métiers - galettier bilig - photo JM Bergougniou |
Alors on ne se souciait guère du type de graines ou céréales à moudre ou plutôt à écraser. Cette farine obtenue entre dans toutes les soupes et les bouillies.
Cette "mixture" renversée sur une pierre chauffée au soleil ou dans le feu allait donner naissance à la galette.
Cette "mixture" renversée sur une pierre chauffée au soleil ou dans le feu allait donner naissance à la galette.
Pourquoi ce nom de sarrasin? peut-être parce que ramené des croisades, ou peut-être encore lié à sa couleur foncée?
En Bretagne, le sarrasin s’impose aux alentours des XVe/XVIe siècles, il en est fait mention pour la première fois en 1497, à Rennes, puis sa culture est attestée en 1502 à Saint-Brice-en-Coglès. On le rencontre ensuite en 1508 à Langouët, puis deux ans plus tard dans les environs de Quimper.
La graine est de forme triangulaire et renferme une amande farineuse blanche. Une fois broyé, la farine est de couleur grisâtre
La graine de sarrasin doit être moulue pour être comestible ; sa forme triangulaire complique l'opération et nécessite un outillage spécial.
Les graines sont nettoyées, puis elles sont écrasées entre 2 meules.
Le froment étant réservé aux classes aisées, nobles, bourgeois, riches propriétaires.
Le sarrasin, et notamment les galettes, a fait office de pain dans les bouillies et les soupes qu'il rendait plus consistantes.
En Bretagne, le sarrasin s’impose aux alentours des XVe/XVIe siècles, il en est fait mention pour la première fois en 1497, à Rennes, puis sa culture est attestée en 1502 à Saint-Brice-en-Coglès. On le rencontre ensuite en 1508 à Langouët, puis deux ans plus tard dans les environs de Quimper.
Graines de sarrasin |
La graine est de forme triangulaire et renferme une amande farineuse blanche. Une fois broyé, la farine est de couleur grisâtre
musée de l'outil et des métiers - moulin à blé noir - photo JM Bergougniou |
La graine de sarrasin doit être moulue pour être comestible ; sa forme triangulaire complique l'opération et nécessite un outillage spécial.
Les graines sont nettoyées, puis elles sont écrasées entre 2 meules.
Du moulin banal au moulin à blé noir
Le froment étant réservé aux classes aisées, nobles, bourgeois, riches propriétaires.
Le sarrasin, et notamment les galettes, a fait office de pain dans les bouillies et les soupes qu'il rendait plus consistantes.
Parlons de banalités qui ma fois n'en étaient pas
musée de l'outil et des métiers - la charmante - photo JM Bergougniou
meunier le voyage d'Alexandre - Oxford |
Dans le système féodal, ce sont des installations techniques que le seigneur est dans l'obligation d'entretenir et de mettre à disposition de tout habitant. En contrepartie, ceux-ci doivent n'utiliser que ces installations seigneuriales, pour un prix qui est fixé par le seigneur.
musée de l'outil et des métiers - moulin à blé noir - photo JM Bergougniou |
musée de l'outil et des métiers -
moulin à blé noir -
photo JM Bergougniou
Aux XIXe et dans la première moitié du XXe siècles, le sarrasin est toujours transformé à la maison, à l’aide des mêmes moulins domestiques. Ceux-ci sont alors de deux types : la « charmante », souvent placée dans la salle commune de la ferme, et le moulin à bras, généralement fixé dans le grenier à grains, sur un chevron du toit. La farine de sarrasin se conservant mal, il était important de pouvoir écraser de petites quantités de sarrasin en fonction des besoins de chaque jour.
Ce moulin à blé noir se compose de deux sections débitées dans un tronc d’orme, et posées l’une sur l’autre. Le bloc inférieur est muni de trois pieds qui le soutiennent comme un billot de charcutier. Le bloc supérieur, qui sert de meule courante, est placé sur le bloc inférieur qui constitue la meule dormante. La meule courante est percée d’un trou central, par où l’on déversait le grain à moudre.
Aux XIXe et dans la première moitié du XXe siècles, le sarrasin est toujours transformé à la maison, à l’aide des mêmes moulins domestiques. Ceux-ci sont alors de deux types : la « charmante », souvent placée dans la salle commune de la ferme, et le moulin à bras, généralement fixé dans le grenier à grains, sur un chevron du toit. La farine de sarrasin se conservant mal, il était important de pouvoir écraser de petites quantités de sarrasin en fonction des besoins de chaque jour.
La Charmante
Dans la période de l’après-guerre, ce type de moulin était encore assez fréquent dans les fermes .musée de l'outil et des métiers - la charmante - photo JM Bergougniou |
Le moulin à bras
photo JM Bergougniou
La fabrication des moulins était artisanale, et nécessitait un savoir faire empruntant à celui du menuisier, du tourneur et des boisseliers.
Ce moulin à bras, destiné à moudre les grains de sarrasin, porte souvent une inscription donnant le nom de son fabricant.
Ce modèle de moulin, extrêmement compact et tout en bois, est très répandu dans les foyers bretons. Malgré sa petite taille, son rendement suffit à une famille. Le grain, versé dans le bol en bois cloué sur le dessus, était ensuite moulu, à la finesse souhaitée grâce au réglage des vis en bois placées à l’arrière. La farine obtenue était ensuite sassée à plusieurs reprises
Le moulin est composé d'une caisse en bois (souvent de hêtre parfois en fruitier) avec tenon pour le fixer sur une poutre.
Un trou dans le fond pour permettre le passage de l'axe pour actionner la manivelle
musée de l'outil et des métiers - confection de la partie conique - photo JM Bergougniou
Une partie conique est évidée pour pouvoir insérer la partie rotative.
Un trou permet de passer l'extrémité de la partie rotative - la meule - pour y fixer une manivelle. Dans cette partie fixe sont insérée des lamelles métalliques selon un angle déterminé pour permettre la mouture. Au sommet du corps du moulin, un trou permet de laisser passer les graines verser dans le bol. Un trou au dessous permet d'évacuer la farine.
La partie mobile de forme conique elle aussi est prolongée vers son extrémité par un axe qui recevra la manivelle. Des lamelles métalliques sont insérées dans le cône selon un angle différent que sur la partie fixe.
La graine est moulue entre les lamelles métalliques, la partie mobile jouant le rôle de la meule.
La fabrication des moulins était artisanale, et nécessitait un savoir faire empruntant à celui du menuisier, du tourneur et des boisseliers.
musée de l'outil et des métiers - moulin à blé noir Louis Hamon Pleugueneuc - photo JM Bergougniou |
Ce moulin à bras, destiné à moudre les grains de sarrasin, porte souvent une inscription donnant le nom de son fabricant.
musée de l'outil et des métiers - moulin à blé noir - photo JM Bergougniou |
Ce modèle de moulin, extrêmement compact et tout en bois, est très répandu dans les foyers bretons. Malgré sa petite taille, son rendement suffit à une famille. Le grain, versé dans le bol en bois cloué sur le dessus, était ensuite moulu, à la finesse souhaitée grâce au réglage des vis en bois placées à l’arrière. La farine obtenue était ensuite sassée à plusieurs reprises
musée de l'outil et des métiers - moulin à blé noir - photo JM Bergougniou |
Un trou dans le fond pour permettre le passage de l'axe pour actionner la manivelle
musée de l'outil et des métiers - confection de la partie conique - photo JM Bergougniou
Une partie conique est évidée pour pouvoir insérer la partie rotative.
musée de l'outil et des métiers - lamelles métalliques - photo JM Bergougniou |
Un trou permet de passer l'extrémité de la partie rotative - la meule - pour y fixer une manivelle. Dans cette partie fixe sont insérée des lamelles métalliques selon un angle déterminé pour permettre la mouture. Au sommet du corps du moulin, un trou permet de laisser passer les graines verser dans le bol. Un trou au dessous permet d'évacuer la farine.
musée de l'outil et des métiers - la meule- photo JM Bergougniou |
La graine est moulue entre les lamelles métalliques, la partie mobile jouant le rôle de la meule.
Une plaque avant va venir fixer l'ensemble corps-meule par une vis en bois dans chacun des angles.
Un bol - une manivelle - 5 vis en bois - un corps fixe avec lamelles métalliques - une meule conique avec lamelles métalliques - un fond - un devant
Une vis de serrage en bois va venir serrer la plaque contre la partie rotative. Le serrage plus ou moins fort permet de régler la finesse de la mouture.
le musée expose l'atelier complet de M. Hamon, un fabricant qui a travaillé jusque dans les années 60 à Pleugueneuc.
- moulin à blé noir Plihon Meillac - photo JM Bergougniou
Fabriqué en Bretagne, à Meillac (Ille-et-Vilaine), au début du siècle passé, il est entièrement en bois.
Sur la partie avant, 5 vis en bois: 4 vis dans les angles pour la fixation de la meule et une vis centrale pour le réglage de la mouture.
musée de l'outil et des métiers - moulin à blé noir - Hamon Pleugueneuc
photo JM Bergougniou
Les graines de sarrasin sont versées dans l'entonnoir du dessus, puis moulues par les dents en acier de la meule et la farine sort par la fente du dessous.
Sur la partie arrière se trouve la manivelle amovible.
Sur le côté droit on peut lire l'inscription suivante HAMON A PLEUGUENEUC
Quelques fabricants d'Ille et Vilaine
Il semble que les moulins aient été essentiellement fabriqués dans la partie nord du département d'Ille et Vilaine
musée de l'outil et des métiers -
musée de l'outil et des métiers - moulin à blé noir - photo JM Bergougniou |
Un bol - une manivelle - 5 vis en bois - un corps fixe avec lamelles métalliques - une meule conique avec lamelles métalliques - un fond - un devant
Une vis de serrage en bois va venir serrer la plaque contre la partie rotative. Le serrage plus ou moins fort permet de régler la finesse de la mouture.
musée de l'outil et des métiers - moulin à blé noir - photo JM Bergougniou |
musée de l'outil et des métiers - moulin à blé noir - photo JM Bergougniou |
Le Moulin à blé noir
- moulin à blé noir Plihon Meillac - photo JM Bergougniou
Fabriqué en Bretagne, à Meillac (Ille-et-Vilaine), au début du siècle passé, il est entièrement en bois.
Sur la partie avant, 5 vis en bois: 4 vis dans les angles pour la fixation de la meule et une vis centrale pour le réglage de la mouture.
musée de l'outil et des métiers - moulin à blé noir - Hamon Pleugueneuc
photo JM Bergougniou
Les graines de sarrasin sont versées dans l'entonnoir du dessus, puis moulues par les dents en acier de la meule et la farine sort par la fente du dessous.
Sur la partie arrière se trouve la manivelle amovible.
Sur le côté droit on peut lire l'inscription suivante HAMON A PLEUGUENEUC
Quelques fabricants d'Ille et Vilaine
Il semble que les moulins aient été essentiellement fabriqués dans la partie nord du département d'Ille et Vilaine
musée de l'outil et des métiers -
moulin à blé noir Lanos Combourg -
photo JM Bergougniou
- Cagnard - Bazouges-la-Pérouse
- Cagnard ou Caignard - Tréméheuc
- Chavret - Dol de Bretagne
- Gentil - Combourg
- Hamon Louis - Pleugueneuc
- Hamon Roger - Pleugueneuc
- Jambon - Saint-Pierre de Plesguen
- Lanos - Combourg
- Plihon - Meillac
musée de l'outil et des métiers - moulin à blé noir Créhen - photo JM Bergougniou |
j'en ai un estampillé moulin à poivre!
RépondreSupprimerMoi j en ai deux en bonne état de marche un référence cagnard et l autre plihon en bonne état je les mets en vente si vous connaissez qlq un me contacter au mail suivant martinebr@wanadoo.fr cordialement
RépondreSupprimerBonjour, merci pour votre très interessant reportage.
RépondreSupprimerAvez vous connaissance de moulin à silex ?
Merci