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L'oratoire, nef de l'église ancienne conservée dans le jardin et dont l'ouverture est fermée par des planches photo (c) JM Bergougniou |
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Détail de l'oratoire photo (c) JM Bergougniou |
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La porte d'accès semble avoir perdue sa clé et il n'est plus possible d'accéder dans cette partie de l'ancienne église photo (c) JM Bergougniou |
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Peut-être en dédiant la chapelle à St Pierre? photo (c) JM Bergougniou |
C´est peut-être à l'architecte-retablier lavallois Tugal Caris - actif entre 1630 et 1666 - que la fabrique fit appel pour décorer le choeur. Le premier ensemble du maître-autel comportait en effet un retable en pierre et marbre. Il devait être en mauvais état vers 1900, puisqu´il ne fut pas réutilisé, mais simplement remonté dans l´ancien bras nord du transept conservé dans le jardin autour de l´église actuelle.
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Au travers du grillage on aperçoit le haut du retable photo (c) JM Bergougniou |
On trouve, accroché dans l´église, le tableau de situation et de signification des verrières qui décorent les baies de la nef.
Les verrières sont nombreuses. Les vitraux visent tous à mettre en valeur le symbole d´un sacrement (Baptême, Eucharistie, Ordre..), d´une vertu (Foi, Charité..) ou d´un dogme de l´Eglise (le Travail, la Rédemption, le Paradis..).
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photo (c) JM Bergougniou |
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photo (c) JM Bergougniou |
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Les verrières sortent de l´atelier du verrier chartrain Charles Lorin, en 1908. Elles ont été offertes par divers paroissiens et membres du clergé. L'une d'elles - l'oculus de la baie 103 - fut remplacée dans les années 1960. La représentation de l'Assomption y prend la place de celle du Sacré Coeur.
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photo (c) JM Bergougniou |
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Le dessin des verrières de la coupole du choeur date de 1905. Il s´agit d´une composition géométrique de petites dalles de verre, colorées essentiellement en bleu et rouge avec quelques touches de jaune et de vert ; leur éclairage met en valeur le maître-autel dont il rejoint les tonalités de la mosaïque. La très grande verrière du bras nord du transept reprend les mêmes teintes, quoique moins saturées.
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photo (c) JM Bergougniou |
Toujours en 1905, Arthur Regnault réalisa un dessin de l'élévation du maître-autel "en vue d'une demande de secours". Mais c´est un autre parti qui sera adopté : un plan de 1907 montre le choeur tout entier, en y localisant le maître-autel, le baldaquin (emplacement des colonnes), les stalles, la "balustrade" et le dallage en céramique. L´autel à soubassement de granite gris est recouvert presque entièrement de plaques de marbres polychromes de même que le tabernacle, posé directement sur l'autel, et le gradin.
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photo (c) JM Bergougniou |
Le retable à redents porte un décor végétal de mosaïques et de tesselles dorées, probablement imaginé par Isidore Odorico que l'architecte associait très souvent à ses chantiers. Un baldaquin, peint ou recouvert de mosaïques, abrite le tout sous une voûte étoilée soutenue par quatre colonnes en marbre à chapiteau feuillagé doré ; chacun de ses angles est occupé par un ange jouant de la trompette. Une table de communion viendra compléter cet ensemble à partir de 1911.
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photo (c) JM Bergougniou |
Le mobilier de la sacristie fut conçu dès 1907. Tout y est pensé pour entreposer les objets de culte et les vêtements liturgiques et faciliter la tâche du clergé. Un vaste chasublier à trois colonnes de tiroirs, protégés derrière des vantaux, voisine avec des armoires à chapes. A côté, un meuble imposant est ingénieusement construit autour du pilier central, qui regroupe un bureau, une petite armoire pour les vases précieux, surmontant une tablette destinée à les poser avant l'office, et un lavabo (prévu mais remplacé par une seconde armoire). La porte entre le choeur et la sacristie, une armoire pour la deuxième sacristie, la tête de cheminée de la sacristie..., aucun détail n´est négligé.
Le premier ensemble du maître-autel comportait un retable, peut-être construit par l'architecte-retablier lavallois Tugal Caris, actif entre 1630 et 1666. L'autel, le tabernacle et les gradins qui accompagnaient ce retable ont été remplacés au début du 19e siècle. Lorsque la nouvelle église fut construite, cet ensemble fut déposé ; le retable de pierre est resté en place dans ce qui reste de l'ancienne église ("chapelle" dans le jardin aménagé autour de l'église). L'autel, le tabernacle et les gradins sont actuellement déposés dans la chapelle des fonts.
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photo (c) JM Bergougniou |
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photo (c) JM Bergougniou |
L'autel et le tabernacle faisait partie du retable conservé en granit et marbre conservé dans la chapelle entre l'église et la maison Saint-Anne. Il aurait été réalisé entre 1630 et 1666. Déposé lors de la construction de l'église, il a été remonté dans la chapelle des fonts.
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photo (c) JM Bergougniou |
Des statues de bois furent achetées, dont six sont parvenues jusqu´à nous. Si l´on en juge par une particularité technique - le revers, évidé, est obturé par une plaque de bois sculptée -, quatre d´entre elles sortent du même atelier : celles de saint Yves, saint Louis, saint Joseph menuisier et l´Education de la Vierge ; si la statue de saint Yves a pu être sculptée pendant la première moitié du siècle, les trois autres paraissent plutôt dater de la seconde. La statue de saint Melaine montre des ressemblances frappantes avec celle de saint Yves dans la manière de rendre les plis de la soutane et du surplis ; la première moitié du siècle lui conviendrait bien, datation avec laquelle s´accorde le traitement de la barbe de saint Melaine. Même atelier ne signifie pas pour autant même main : saint Yves, saint Melaine et saint Louis sont l´oeuvre d´un sculpteur plus habile que l´auteur des deux autres.
photos JM Bergougniou
sources :
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