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jeudi 18 juillet 2024

«Un potentiel énorme»: À Tinténiac, Le président de la Région est venu voir le canal d’Ille-et-Rance

«Un potentiel énorme»: À Tinténiac, Le président de la Région est venu voir le canal d’Ille-et-Rance







 
Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne, est venu sur le terrain, à Tinténiac (Ille-et-Vilaine), pour voir les aménagements réalisés le long du canal d’Ille-et-Rance, dans le cadre du Contrat canal.


Christian Toczé, Anne Gallo-Kerleau sur le bord du canal. | OUEST-FRANCE

Dans les années 1960, il avait été envisagé de combler le canal d’Ille-et-Rance. Heureusement, ce projet a vite été abandonné. On a du mal à imaginer le paysage, les activités locales sans cette voie d’eau souvent classée à la première place des atouts de Tinténiac (Ille-etVilaine) par ses habitants.

Sentiment partagé par le président de la Région : Le canal d’Ille-et-Rance, c’est un potentiel énorme, une opportunité à développer. Il est important de faire comprendre aux gens ce que l’on fait. Depuis qu’il a en charge les canaux bretons, le conseil régional y consacre des montants importants, avec 14 millions d’euros par an. 220 équivalents temps plein s’occupent de plus de 580 km de voies navigables, plus de 300 écluses, 680 km de halage fréquentés par plus de 4 millions d’usagers et 90 000 passages aux écluses, sans parler de la gestion des espaces boisés.

Petite visite des élus à l’écluse très joliment fleurie de Tinténiac. | OUEST-FRANCE

Actuellement et jusqu’en 2025, les aménagements concernent le déploiement de 90 bornes de distribution d’eau et d’électricité en libre-service 24h/24 avec un tarif à prix coûtant. On y investit 800 000 €. Cette couverture intégrale constitue une première en France , souligne Anne Gallo-Kerleau, vice-présidente de la Région en charge du tourisme.

Un canal de plus en plus attractif

À Tinténiac, l’attractivité du canal ne fait qu’augmenter, notamment depuis le Covid. Le compteur installé à l’écluse de la Moucherie, à près de deux kilomètres du bourg, a relevé entre 60 et 70 000 passages par an. La fréquentation des randonneurs a beaucoup augmenté, celle des cyclistes encore plus. La commune vient d’installer une cabane-étape au camping, qui est déjà bien utilisée ; radio-canal devrait augmenter sa fréquentation. On prévoit d’en mettre une ou deux de plus l’an prochain , confie le maire, Christian Toczé. Sans parler de l’aire de camping-car qui connaît une forte fréquentation.

Christian Toczé, Loïg Chesnais-Girard et Benoît Sohier écoutent Jean-Michel Bergougniou parler du musée de l’Outil et des métiers. | OUEST-FRANCE

D’autres aménagements sont prévus. Le Contrat canal veut mettre l’accent sur les toilettes. Depuis deux ans, la mairie a installé des toilettes sèches provisoires, elles vont être remplacées d’ici un ou deux ans. Deux pontons vont être installés l’an prochain, un devant le musée, l’autre du côté du camping.

L’eau du canal n’est pas très engageante avec la présence d’une végétation invasive. Pour le moment, elle est fauchée de temps à autre. La Région va investir dans un bateau (1 M€) qui permettra le faucardage, c’est-à-dire que ces herbes seront arrachées. En espérant que la méthanisation fonctionnera bien », ajoute le président de la Région.

La Région voudrait bien relancer la navigation, avec l’arrivée d’un loueur de bateaux. Autre idée : la location de petits bateaux électriques. « Partout où il y en a, ça marche », souligne David Moy, directeur des canaux bretons. La délégation s’est ensuite rendue à la maison éclusière. Unanimes, ils ont félicité Catherine Hellier-Colo pour la qualité du fleurissement de la maison et de l’écluse. Une éclusière en mal de bateaux cette année. Outre le temps peu engageant, des problèmes à l’écluse du Boël empêchent toute liaison Manche-Océan.

La visite tinténiacoise s’est achevée au musée de l’outil et des métiers où Jean-Michel Bergougniou, président de l’association éponyme, a fait une présentation du musée et une visite rapide de quelques-uns de la douzaine d’ateliers reconstitués.

samedi 13 juillet 2024

Pleugueneuc 2024 Comice Agricole 31 août Plesder De Lorgeril

 Pleugueneuc 2024 Comice Agricole 

31 août

Le Musée de l'Outil et des Métiers prépare sa venue au comice agricole de l'ex-canton de Tinténiac qui se déroulera cette année à Pleugueneuc. L'occasion de revenir sur l'histoire de ces manifestation et sur son fondateur Louis de Lorgeril.



Les comices ont été les premières organisations professionnelles agricoles. Ils ont joué le rôle de relais pour transmettre au gouvernement les souhaits des paysans, et pour diffuser largement les nouvelles méthodes de culture et d'élevage. Leurs récompenses ont stimulé les paysans. Ils ont souvent été à l'origine de la fondation des premiers syndicats agricoles, selon le modèle du syndicat mixte, qui écartait de fait les ouvriers agricoles. Au XXI e siècle, ils conservent un rôle de rapprochement entre ruraux et citadins.



Installé au château de la Motte-Beaumanoir, Louis de Lorgeril devient maire de Plesder de 1808 à 1821. Il instaure les premiers comices agricoles dans l’allée du château qui mène au bourg de Plesder.



 En 1833, pour développer l'économie française, le gouvernement décide d'accroître l'instruction, par l'ouverture obligatoire d'écoles de garçons et les encouragements au progrès agricole. Les comices, qui font partie de la démarche, doivent être des "Sociétés libres, volontaires, non fondées administrativement", donc des associations de propriétaires et de fermiers qui payent une cotisation afin d'assurer l'autonomie financière ; ils choisissent leur président sans intervention de l'administration






l’obélisque qui rend hommage à Louis de Lorgeril, l’initiateur des comices agricoles, a été dressé au carrefour de «La Colonne» en Pleugueneuc, non loin du château de la «Motte-Beaumanoir»




Une circulaire d'Adolphe Thiers, du 15 novembre 1833, précise : "Ces comices ont pour but d'établir des rapports fréquents entre les agriculteurs d'une même contrée ; de leur donner ainsi les moyens de conférer sur les meilleures méthodes de la culture pour les mettre ou les faire mettre ensuite en pratique et constater les résultats obtenus". Des comices, formés des notabilités locales, se mettent en place, toutefois la plupart vivotent dans les années 1840.



Le fondateur des comices agricoles : Louis de Lorgeril, comte de la Motte-Beaumanoir et du Leix (en Pleugueneuc), du Verger-Chapronais (en Evran), et de Plesder, né à Pleugueneuc le 22 janvier 1778, décédé subitement à Orléans (Loiret) le 12 avril 1842 et inhumé à Plesder.

Sources

BnF Gallica
Ouest-France 24/8/2021
Le comice rural de Plesder Le premier des comices agricoles bretons par Christian JOUQUAND