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jeudi 31 août 2017

02 SEPTEMBRE : COMICE AGRICOLE À TREVERIEN un peu d'histoire

02 SEPTEMBRE : COMICE AGRICOLE À TREVERIEN


La MSA Portes de Bretagne participe aux comices et fêtes de l'agriculture de l'été 2017. Venez nombreux nous rencontrer et tenter votre chance à notre jeu-concours.

Concours de labour photo JM Bergougniou


attelage à cheval Photo JM  Bergougniou

Un comice agricole est une assemblée formée par les acteurs du monde agricole et rural d'une région pour échanger leurs expériences pour améliorer les procédés agricoles et, à l'occasion de cette manifestation ouverte au public, de la rendre festive par différentes animations



Tracer son sillon Photo JM  Bergougniou

En 1815, Louis de Lorgeril organise un comice agricole à Plesder qui est considéré comme le premier comice agricole de France.


production laitière et élevage Photo JM  Bergougniou

Le 27 décembre 1819, le duc Élie Decazes envoya à tous les préfets de France une circulaire numérotée « 115 », qui était accompagnée d’une petite brochure réalisée par J.B Huzard Fils médecin vétérinaire, correspondant de la Société royale et centrale d’agriculture qui avait pour intitulé : « Des Assemblées agricoles en Angleterre ».


Un oeil bovin Photo JM  Bergougniou

Cette étude voulait démontrer l’utilité des concours qui étaient organisés outre-Manche dans tous les chefs-lieux des Comtés et détaillait les modalités de fonctionnement de ces associations.

On a sorti nos bonnets Photo JM  Bergougniou


recyclage de bidons Photo JM  Bergougniou
Le duc Decazes, ministre de l’Intérieur de Louis XVIII, insista sur la nécessité de reproduire ce modèle anglais : « Il m’a semblé que si de pareilles institutions pouvaient s’acclimater dans un État aussi avantageusement situé que la France, notre agriculture en retirerait des fruits précieux. Nos cultivateurs, mettant en commun leurs connaissances pratiques et leur expérience, seraient mieux appréciés et s’attacheraient davantage à leur état. 


Comice vu d'hélicoptère Photo JM  Bergougniou
(…) Tout ce qui sert à la nourriture de l’homme, se perfectionnerait en qualité et s’accroîtrait en quantité. Nos marchés s’approvisionneraient mieux et plus abondamment et un surcroît d’aisance générale serait un des résultats heureux des associations agricoles que nous aurions eu le bon esprit d’emprunter à nos voisins »










Carnoët la Vallée des Saints

Carnoët : la Vallée des Saints


Saint Brieg photo JM Bergougniou 
Le site culminant à 238 mètres, domine la forêt de Fréau, embrasse un vaste panorama, aux confins des Côtes-d'Armor et du Finistère, est situé autour d'une motte féodale. 












Sainte Avé photo JM Bergougniou 






La commune de Carnoët possédait un terrain de 38 hectares d'un seul tenant sur lequel se trouvait un tumulus, un oppidum, une motte... 














La position dominante du site a toujours été un point stratégique de surveillance et de défense.
Les mottes castrales ou féodales (si rattachées à un fief) sont des buttes artificielles qui constituent la base des premiers châteaux de bois médiévaux entre l’an 1000 et 1250. On ne connaît pas la date de construction de celle dite de Saint-Gildas.


photo JM Bergougniou 


Il ne reste plus de traces de la construction érigée dans le cratère, mais nous savons que la tour de guet en bois qui en occupait le centre était entourée d’une haute et solide palissade. 




photo JM Bergougniou 



Ajouter une légende
Le “château” était isolé des autres défenses par un profond fossé circulaire de cent vingt mètres de tour, fossé épaulé par un contrefort de terre de cinq mètres de haut et six mètres de large. Une passerelle amovible, ancêtre du pont-levis, en permettait l’accès.


photo JM Bergougniou

N'en déplaise au général de Gaulle, les saints bretons sont plus nombreux que les jours de l'année et même que le nombre de fromages français. A tel point que parfois, on ne savait plus à quel(s) saint(s) se vouer


Ils étaient des personnalités exemplaires, servaient de modèle à la population bretonne qui par proclamation les sanctifiaient.



photo JM Bergougniou

Saint Gonery photo JM Bergougniou 



Pas de procès en béatification, pas d'enquêtes et bien entendu pas de sanctification officielle la sainte Eglise romaine et apostolique.


















Beaucoup sont venus par la mer des lointaines contrées d'Irlande, de Galles ou de Cornouailles.


photo JM Bergougniou



Saint Telo photo JM Bergougniou 

Tout viendrait, selon la légende d'un soulève-ment contre l'Empereur Gratien. Il va combattre (déjà) les tribus venues d'Outre-Rhin envahir la Gaulle.












En 381, Magnus Clemens Maximus, dit Maxime, se fait proclamer empereur en (Grande) Bretagne. 

photo JM Bergougniou 


Lorsqu'il envahit la Gaule en 383, Gratien essaie immédiatement de lui barrer la route. 

Déserté par ses troupes, ce dernier cherche à se réfugier dans les régions transalpines mais il est assassiné à Lugdunum par le Goth Andragathius, le maître de cavalerie de Maxime.


Saint Méen photo JM Bergougniou


la vallée des Saints photo JM Bergougniou



Dès lors affluèrent de la Grande-Bretagne et même de l'Irlande en Armorique, non seulement des soldats, des artisans, des cultivateurs, des familles entières, mais encore de saints personnages, évêques, ermites, missionnaires, qui vinrent y organiser l'administration ecclésiastique, y établir des monastères, y affirmer parmi les populations la foi chrétienne. 

photo JM Bergougniou


Saint Yben, Guénolé de Landévennec, Brieuc de Saint-Brieuc, Pol ou Paul Aurélien de Saint-Pol-de-Léon, Corentin de Quimper, Malo ou Maclou d'Aleth, Samson de Dol, Ronan de Locronan et Saint-Renan, Gunthiern de Quimperlé, Mélarie (vulgairement sainte Nonne) de Dirinon, etc., avaient ainsi quitté leur patrie pour le continent, où leurs enseignements et leurs exemples portèrent tant de fruits que l'Armorique devint, comme la Blanche Albion et la verte Erin, une terre de saints. »

Sainte Riwanon  photo JM Bergougniou


Vox Populi vox Dei


Saint Paol/ Pol Aurélien photo JM Bergougniou 

Les sept saints fondateurs sont traditionnellement réputés avoir fondé les sept évêchés qui existaient au Haut Moyen Âge. 
















Saint-Malo photo JM Bergougniou 

Ils semblent avoir joué un rôle éminent au moment de l'immigration d'une partie des Bretons d'outre-Manche, laquelle justifiera la nouvelle appellation, Britannia minor, appliquée à l'Ouest de l'Armorique gallo-romaine.









      Sainte Gwenn photo JM Bergougniou
      saint Samson : évêque de Dol
      saint Maclou ou MacLaw ou Malo : évêque de saint-Malo 

      saint Brieuc : évêque de Biduce, devenue Saint-Brieuc 

      saint Tugdual : évêque de Tréguier (connu aussi sous les noms de saint Pabu et probablement de saint Tudy) 





      Saint Samson photo JM Bergougniou 

      saint Pol Aurélien : évêque d'Occismor, devenue saint-Pol-de-Léon 

      saint Corentin : évêque de Quimper 

      saint Paterne ou Patern : évêque de Vannes 


      Du fait de leur antériorité à toute procédure canonique, ces saints n'ont pas fait l'objet d'une reconnaissance officielle par l'Église catholique. 



      Saint Padern photo JM Bergougniou

      Le Tro Breizh, qui en breton signifie « tour de Bretagne », est un pèlerinage catholique qui relie les villes des sept saints fondateurs de la Bretagne.





      Les autres saints bretons (saints par la vox populi c'est-à-dire élus saints par « la voix du peuple »), non reconnus comme tels par l'Église au sens canonique du terme. 


      Détails photo JM Bergougniou 

      La tradition veut que le cimetière de Lanrivoaré abrite 7 847 saints ("sept mille sept cent sept et sept vingt").



      On peut estimer que les seuls saints « nationaux », c’est-à-dire ceux dont le culte était célébré dans la Bretagne entière, sont au nombre d’une quinzaine: 





      photo JM Bergougniou 

      les sept saints fondateurs et saint Gildas, saint Guénolé, saint Yves, saint Turiau (écrit aussi saint Thuriau ou saint Thurien), saint Guillaume, saint Armel, saint Magloire, saint Melaine ; soit deux novi sancti (saints qui ont fait l’objet d’une canonisation officielle), trois abbés et sept évêques dont trois pour le seul siège de Dol.

      Saint Vinoc photo JM Bergougniou 

      Saint Leri photo JM Bergougniou 

      Saint Jaoua photo JM Bergougniou 

      photo JM Bergougniou 

      photo JM Bergougniou 

      photo JM Bergougniou 

      Saint Ernog photo JM Bergougniou 

      Saint Moë à gauche, Saint Caradec à droite  photo JM Bergougniou 

      Sainte Clervie photo JM Bergougniou 

      Saint Botmaël photo JM Bergougniou 

      Saint-Goustan photo JM Bergougniou 

      mercredi 23 août 2017

      D'Alsace au Mont Saint-Michel halte à Tinténiac

      D'Alsace au Mont Saint-Michel

      Bon sang, ça nous change des campings cars!

      Jack sans rien nous dire a invité deux copains!


      Ce matin pose repas au bord du canal pour 2 ânes et leurs accompagnateurs. Ca nous change des nuages de poussière soulevés par ces engins à moteur venant refaire de l'eau et vider leur pot sur l'aire.
      Discussions et échanges, sourires et poignées de main dans un cas dans l'autre mieux vaut ne rien dire...


      Nos deux asins ont quitté l'Alsace au mois de mai et se rendent au Mont-Saint-Michel par les chemins de traverse.

      La France traversée d'Est en Ouest, ils empruntent le canal jusqu'à Dinan puis pas la côte direction le Mont 

      Pas problèmes de parking ou de navettes pour eux. 

      On leur souhaite bon voyage.

      Pourquoi ne pas relire Stevenson Voyage avec un âne dans les Cévennes 

      Souhaitons qu'ils soient moins capricieux que Modestine...