Bon sang j'suis en retard!

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samedi 12 juin 2021

Tinténiac Musée de l'Outil et des Métiers - Tracteur DEERING McCormick International Harvester

Au pays du tracteur bleu

Le Musée de l'outil et des métiers a réouvert ce matin après une longue pose hivernale... 
Les membres de l'association ont nettoyé ateliers et  outils. Le musée est prêt à vous accueillir.

L'atelier du moulin à blé noir a été réaménagé.

Jusqu'au 30 juin 2021 le musée sera ouvert du lundi au Dimanche de :
Matin : 10h00 à 12h15
Après-midi : 14h00 à 18h00

Entrée plus de 18 ans : 3€
Ados 12 ans et plus  : 1€
Moins de 12 ans : Gratuit

accès au musée limité à 10 personnes
Port du masque obligatoire
Gel hydroalcoolique 

Et en attendant votre visite voici l'histoire de notre tracteur bleu

Photo JM Bergougniou

C'est un tracteur bleu
Adossée à la vitrine
On y vient à pied, 
on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, 
ont gardé les clés

Photo JM Bergougniou
En 1847, la demande de son nouvel engin devenant importante, McCormick s'associe avec C.M. Gray pour acquérir les terrains à Chicago, au bord de la rivière Chicago, où il construit une usine de machinerie agricole. Ce site deviendra plus tard le siège d'International Harvester.


Le 12 août
Photo JM Bergougniou
1902, la banque J.P. Morgan and company, suggère à McCormick une fusion avec les fabricants de machineries agricoles Deering Harvester Company, Warder Bushnell and Glessner, Plano Company et Keystone. La nouvelle firme prend le nom d'International Harvester Company (IHC), avec un capital de 120 millions de dollars US. La direction de la nouvelle entité revient à Cyrus McCormick junior, né en 1859.


Photo JM Bergougniou
En 1905, une usine est inaugurée en Suède, et quatre ans plus tard des sites de production de machinerie agricole sont implantés en Allemagne, en France et en Russie.


Photo JM Bergougniou
En 1921, International lance un nouveau tracteur, d’une conception traditionnelle, ce tracteur à quatre roues métalliques (deux motrices et deux directrices) est construit sur un châssis mono-bloc faisant office de carter pour la boîte de vitesses ainsi que le pont arrière, supportant le train avant 


Photo JM Bergougniou
le moteur à quatre cylindres culbutés de marque International, refroidi par eau et fonctionnent au pétrole, les chemises étant amovibles, facilitent la rénovation du bloc, en revanche pour un moteur qui se veut moderne le vilebrequin repose que sur deux paliers monté sur roulement à billes.
Photo JM Bergougniou

Pesant 1 600 Kg, le 10/20 reçoit un moteur à soupapes en tête International à quatre cylindres de 4 600 cm3 avec 108x127mm d’alésage/course. Sa puissance est de 20,46 chevaux à la poulie et de 10,60 à la barre au régime maximum de 1 000 tr/min.
Photo JM Bergougniou

Photo JM Bergougniou
Les roues métalliques ont un diamètre de 0,761m à l’avant et de 1,066m à l’arrière. 


Photo JM Bergougniou

En option, le 10/20 peut recevoir des roues à cornières ou bêches, des roues garnies de bandages de caoutchouc, ou équipées de pneumatiques à partir de 1929, une prise de force arrière et d’une installation électrique d’éclairage à partir de 1926.

Photo JM Bergougniou

Photo JM Bergougniou

La boîte de vitesses, à commande par train baladeur à levier unique.

Photo JM Bergougniou

Photo JM Bergougniou