Bon sang j'suis en retard!

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samedi 12 février 2022

Circuit Tinténiac Montmuran - château de Hédé

l'église de HÉDÉ vue l'arrivée de Tinténiac  (C) JM Bergougniou

Les vestiges du château sont situés sur un promontoire rocheux à l'ouest de la ville de Hédé, qui descend à pic vers le nord, l'ouest et le sud, et d'où l'on jouit d'une vue étendue.

les ruines du chateau de HÉDÉ  (C) JM Bergougniou



Le châtea u

Vers le 12e siècle, une tour carrée en pierre est construite pour remplacer l'ancien château de Hédé qui était composé d'une motte féodale.










En 1778, le terrain intérieur du château sert de terrain de foire. En 1785, les ruines éparses dans la plate-forme intérieure du château sont démolies.

les ruines du chateau de HÉDÉ  (C) JM Bergougniou



la plaine de Tinténiac vue du chateau de HÉDÉ (C) JM Bergougniou



L'ancien château de Hédé était un château à motte, la "motte Jeuhan". Il était composé d'une motte de terre sur laquelle se trouvait un donjon en bois. Ce premier château fut pris par une troupe anglaise en 1156 ; une nouvelle forteresse fut donc construite peu de temps après, à l'ouest de la ville.



chateau de HÉDÉ (C) JM Bergougniou


chateau de H
ÉDÉ (C) JM Bergougniou

Le château construit au 12e-13e siècle possédait des murs de 3, 8 mètres de large et de 22 à 23 mètres de haut. En 1399, la tour est réparée et les remparts aménagés suite aux dommages de la guerre. Le château a subi d'autres travaux en 1443 et en 1450.


 cour intérieure chateau de HÉDÉ (C) JM Bergougniou


La tour en pierre fut construite aux 12e et 13e siècles à l'ouest de la ville, en remplacement de la motte castrale Elle était composée sur plan carré, avec des contreforts dans les angles, d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée et de trois étages. L'entrée était au premier étage vers la cour, à l'ouest ; le rez-de-chaussée servait de réserve et à la défense de l'ouvrage ; les niveaux supérieurs étaient dévolus à l'habitation. Les murs mesuraient 4 mètres d'épaisseur et de 22 à 23 mètres de haut.

L'enceinte à neuf côtés de la basse-cour  à elle été reconstruite par le duc Jean IV à la fin du 14e siècle Elle possède des moineaux aux angles.


En 1464, le duc de Bretagne, François II ordonne de clore la ville, toutefois, on se contente de l'entourer de douves.

Le 25 mars 1598, Henri IV et Madame de Mercoeur signent, à Angers, la condamnation définitive du Château de Hédé.



chateau de HÉDÉ (C) JM Bergougniou

Le Papegault était tiré sur la place du château le premier dimanche de mai. Le Papegault était un oiseau artificiel que les archers de la ville devaient atteindre. Au départ, le tir se faisait à l'arc puis à l'arbalète, puis enfin, à l'arquebuse.




Skate parc chateau de HÉDÉ (C) JM Bergougniou


Un skate -park est installé dans la cour intérieure du chateau, visiblement il sert à l'éducation "sentimentale" des jeunes classes...


Skate parc chateau de HÉDÉ (C) JM Bergougniou




Skate parc chateau de HÉDÉ (C) JM Bergougniou

mercredi 9 février 2022

Tinténiac 23 août 1908 - Bénédiction de l'église Mgr Dubourg Abbé Lefrançois

Tinténiac 23 août 1908 - inauguration Bénédiction de l'église


TINTENIAC

LA FÊTE D'HIER

La ville de Tinteniac était en fête hier. Mgr Dubourg, archevêque de Rennes, venait bénir sa nouvelle église.

Sur le parcours des rues des mains habiles et empressées avaient fait surgir une véritable foret do verdure et de nombreux parterres d'ou émergeaient ça et là des arcs de triomphe aux effets aussi variés que jolis. tandis qu'à a toutes les maisons, les oriflammes aux couleurs nationales claquant au vent, invitaient les étrangers, venus nombreux de partout à s'associer à la population locale. La jeune harmonie du boulevard de la Tour d'Auvergne, a Rennes, dont les progrès sont constants participait à la fête, concourant ainsi pour se large part à lui donner du relief. Remarqué aussi un groupe do jeunes gens de l'endroit, l'arme an bras, dont la. présence donnait à la fête un air des plus pittoresques.

Mgr Dubourg
à 10 heures qu'a eu lieu la cérémonie de la bénédiction de la nouvelle église. M. l'abbé Lefrançois, curé-doyen, dans un discours simple, sobre, d'une belle tenue et d'une heureuse inspiration, a présenté à Mgr Dubourg le beau monument, qu'il a édifié avec l'aide d'une population généreuse, sur les plans d'une architecture byzantine
 du plus gracieux effet, dressés par les soins de M. Régnault, et exécutés par M. Brunet, entrepreneur à Rennes.

Carte postale- bénédiction de
l'église 23-8-1908

M. Dubourg a répandu en des termes vraiment heureux à M. le curé de Tinténiac.

Il a fait remarquer qu'il avait fallu à M. le curé une dose d'énergie confiante peu commune, pour qu'il ne reculât pas devant une construction d'église, et, quelle église à l'heure même où la loi de séparation se discutait devant les Chambres...


L'église dont le clocher n'est pas encore édifié -
devant l'église l'ancienne mairie

Pose de la 1ère pierre de l'église
 23-10-1900
photo JM Bergougniou

Le Maire M. Aubrée et son adjoint M. Boucher sont Présents (c'était avant la séparation de l'église et de l'Etat) en présence du curé M. Le François et des vicaires MM. Deniel et Gatinet 


Plaque à la mémoire de 
Pierre Lemaître curé doyen
de Tinténiac - Il décédera
avant la pose de la 1ère
pierre le 17 avril 1900 
photo JM Bergougniou

On lui doit la construction du presbytère et l'école Saint-Joseph - aujourd'hui salle Du Guesclin

lundi 7 février 2022

Le Chapitreau Tinténiac église de la sainte Trinité - Ille et Vilaine Bretagne

Le Chapitreau Tinténiac 





L'ancienne église datait du XIe siècle mais menaçait ruine...
L'architecte Regnault, lors de la construction de la nouvelle église veut conserver certains éléments : la porte offerte par l'amiral de Coligny, la porte et la fenêtre rayonnante du XIVe siècle, la chapelle nord de l'ancienne église.

Il existait un ancien promenoir sur le côté de l'église qui servait de salle de réunion. 



Il sera démonté et rebâti dans le jardin au nord de la nouvelle église. C'est le CHAPITREAU avec un R et non chapiteau comme écrit trop souvent.


Le chapitreau - photo JM Bergougniou
Il est composé de trois arcades gothiques brisées s'appuyant sur des massifs de maçonnerie ayant fait partie du bas-côté sud de l'église et datant du 14e siècle. Les colonnes en granite circulaires à bases polygonales sont surmontées de chapiteaux ornés de feuillage et de têtes en relief.
On trouve des vestiges de lancettes et croix.

Le chapitreau - photo JM Bergougniou
la galerie sud de l'ancienne église de Tinténiac était composée de trois arcades et de deux contreforts. Les pierres ont été numérotées en vue de la déconstruction et du remontage. 


Le chapitreau - photo JM Bergougniou



Le chapitreau - photo JM Bergougniou


Le chapitreau - photo JM Bergougniou

mardi 1 février 2022

Tinténiac le grenier à sel Bretagne canal Ille et Rance

Tinténiac le grenier à sel Bretagne



L'Ecotay -photo JM Bergougniou

Construit au cours de la 2e moitié du 16e siècle, ce bâtiment, appellé maison des Ecotay (ou des Ecotais), conserve de nombreux éléments caractéristiques de cette période (encadrements de baies, pignon découvert, décor). Elle aurait abrité un grenier à sel, puis une ferme comme en témoignait la présence de parties agricoles en terre jusqu'au début des années 1970 ; celles-ci ont été détruites lors d'une inondation en 1973.


 L'Ecotay -photo JM Bergougniou

Le pignon nord a été percé de deux baies en brique au cours du 20e siècle.


L'Ecotay -photo JM Bergougniou

Cette redevance qui existe déjà dans la Rome antique, n'apparait en France que sous le règne des capétiens au Moyen-Âge .


L'Ecotay -photo JM Bergougniou
une partie de la maison se trouve
en contrebas du canal construit en remblais

C'est en pleine guerre de Cent ans, par l'ordonnance du 28 décembre 1355, que le royaume de France instaure la gabelle, une taxe sur le sel pour financer son armée et "bouter les Anglais hors de France".

"Monopole royal"

A l'époque, le sel, seul moyen pour conserver les aliments, faisait l'objet d'un monopole royal. La population l'achetait taxé, et en toute petite quantité.


Les plaintes contre la gabelle, qui représenteront à l'époque moderne environ 6 % des revenus royaux, commencent à s'élever au XIVe siècle. Elles ne cesseront plus jusqu'à son abolition par l'Assemblée nationale constituante, le 1er décembre 1790. L’impôt sur le sel réapparaîtra néanmoins en 1806, sous Napoléon Ier, avant d'être supprimé définitivement par la loi de finances de 1945.

Sources

Patrimoine BZH
Centre de documentation de l'inventaire du patrimoine culturel (inventaire.patrimoine@bretagne.bzh)
Paul Banéat le département d'Ille et Vilaine