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vendredi 3 mars 2023

PARIS BREST PARIS ça prépare et ça approche 20-24 Août 2023

PARIS BREST PARIS ça se prépare et ça approche vite 

20-24 Août 2023



Tinténiac se prépare a accueillir Paris-Brest-Paris


Les associations de Tinténiac sous la houlette de l'ACIR se préparent à accueillir les 8000 cyclos qui passeront deux fois à Tinténiac. Décoration, concours de vitrines, banderoles, fléchage, circulation, animation, chants et danses, exposition photos, carte postale, la mairie coordonne les tâches des associations pour que la ville se pare des couleurs de L'ACIR (bleu et jaune - les couleurs de l'Ukraine). C'est en bonne voie






En août 2023, le PARIS-BREST-PARIS Randonneur sera de retour comme tous les 4 ans depuis 1931, sauf pendant la 2éme guerre mondiale. C’est une épreuve mondialement connue et attendue organisée par l’Audax Club Parisien, sous l’égide de la fédération Française de cyclotourisme (FFCT).

8 000 cyclotouristes, dont 5 500 étrangers en provenance de 70 nations des cinq continents prendront le départ de cette randonnées mythique de 1 200 kilomètres, sans classement ni podium, à parcourir en moins de 90 heures, pour le plaisir de l’effort sous les encouragements du public.

Sur le parcours, tous les 80 kilomètres environ, des sites gérés par des clubs locaux assurent les opérations de contrôle, le ravitaillement, le couchage, l’assistance technique et les soins médicaux. Ouverts au public, ces sites proposent des animations mettant en valeur les atouts des régions traversées.

https://velo-tinteniac.org/index.php/paris-brest-paris-2023/


Un peu d'Histoire



Dans les journaux de 1921 

TRENTE ANS APRES  Le Paris-Brest de 1891


Ce fut un coup de tonnerre lorsque, en 1891, le Petit Journal prit l’heureuse initiative de faire couriir l’épreuve Paris- Brest-Paris en une seule étape. A cette époque,, Francisque Sarcey traitait le cycliste d’« emballé à roulettes ». Liévin, dans la France, affirmait que « le vélocipède, ce grotesque outil, bon tout au plus pour quelques acrobates. », était appelé à une fin aussi rapide que lamentable. Aussi était-il courageux d’entreprendre une croisade en faveur de « la petite reine ». 

Pour passionner les masses, il fallait frapper un grand coup. Pouvait-on y réussir mieux qu’en choisissant cet incroyable parcours de 1.200 kilomètres : Paris-Brest et retour ?

 L’enthousiasme fut tel, qu’en deux jours, 175 coureurs étaient engagés et qu’au moment où le registre fut clos il y avait 575 aspirants à la gloire ! La plupart n’avaient pas d’ailleurs la moindre idée de l’effort imposé. Les changements de machine étaient interdits, afin d’exiger surtout de la prudence de la part des coureurs et des ménagements vis-à-vis des. bicyclettes.
 -Quatre hommes se détachaient du lot, parce qu’ils étaient les seuls à avoir un service d’entraînement : Charles Terront, Jiel-Laval, Coullibeuf, Jules Dubois. 

Ce lui de Terront était dirigé par Duncan, celui de Jiel-Laval par de Civry. Parmi les entraîneurs, se trouvaient les gloires de l’époque : Gassignard, Charron, Lambar-Jack, Arlaud, Fol, Echalié, de (lèves, Voigt, pour Jiel-Laval ; Marlinger, Four- nier, Antony, Cottereau; Kuhling, Maubo pour Terront. 

Le 6 septembre, à 5 heures 30 du matin, 206 concurrents se réunissaient devant l’hôteldu Petit Journal et, par groupes de 20, défilaient par les boulevards, les Champs-Elysées, l’avenue du Bois, au milieu d’une foule extraordinaire, au son des musiques et dans les acclamations des admirateurs. Grâce au Petit Journal, la bicyclette connaissait une apothéose qui la faisait entrer dans l’histoire. Le départ était donné à 7 h. 3. 

Terront prenait la tête dès le début, et, à la Queue- les-Yvelines, avait déjà 5 minutes d’avance. A Alençon, il précédait de 20 minutes Jiel-Laval, que suivait, comme son ombie, un inconnu qui fit merveille depuis, Corre. 
Une crevaison retardait Terront aivant Laval, Jiel-Laval prenait la tête en cet en droit, s’assurait 6 minutes ; mais son adversaire le rejoignait et passait : il avait 10 minutes d’avance à Saint-Brieuc, 12 à Guingamp,  à Morlaix. Là, arrêt de 15 minutes, suivi d’une nouvelle crevaison qui permet à Jiel-Laval de revenir et de reprendre le commandement : il vire à Brest 51 minutes avant Terront, que suit Corre. Celui-ci s’arrête 8 heures pour dormir. Coullibeuf, quatrième, repart avec 10 minutes de retard. 

Quant à Dubois, il a abandonné. La course se réduit à un match Terront-Jiel-Laval. Depuis deux jours et une nuit, Jiel- Laval roulait, Il arrive an début de la seconde nuit à, Guingamp, ayant couvert
717 kilomètres sans arrêt à proprement parler. Il a 1 h. 50 d’avance. Contraire ment à ses intentions, il se laisse convaincre par ses entraîneurs et se décide à prendre quelque repos...




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