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samedi 14 août 2021

Circuit Tinténiac Montmuran Hédé Bazouges Jean Boucher Sculpteur

Circuit Tinténiac Montmuran  Hédé Bazouges Jean Boucher Sculpteur


Eglise saint-Martin de Tours photo JM Bergougniou
Le site des 11 écluses à Hédé-Bazouges est l’un des sites les plus emblématiques de la Bretagne romantique. Lieu calme, propice à la balade à pied ou en vélo, à découvrir en famille ou entre amis, il offre un paysage différent et unique à chaque saison.


Photo JM Bergougniou
Comment franchir 27 mètres de dénivelé en bateau ? En recourant à ce défi technique que constitue cette succession de 11 écluses sur un peu plus de 2 km. Assister au défilé des embarcations sur cet escalier d’eau est un spectacle insolite. A Hédé-Bazouges, les écluses s’alignent, formant une étonnante perspective. Pour en savoir plus sur ce site et sur les ouvrages fluviaux, la Maison du Canal s’est amarrée dans une demeure éclusière. Maquettes et expos présentent l’aventure humaine et technique de cette voie d’eau.

Bazouges-sous-Hédé


Eglise saint-Martin de Tours photo JM Bergougniou


Cette église dont les parties les plus anciennes remontent à la période romane a été reprise à plusieurs périodes. Ces transformations ponctuelles n´ont pas altéré la simplicité de cette église dont les différentes campagnes se lisent à travers les différentes mises en œuvre du gros œuvre. Elle présente des vestiges du 11e siècle sur son mur nord ; le petit appareil régulier en feuilles de fougères et les deux petites baies murées sont de cette période. Elle a été en partie reconstruite au 15e siècle, ainsi qu'en témoigne sa façade occidentale. Le mur sud de la nef d´un appareillage différent en pierre de taille a été édifié en partie au 16e siècle. Au 17e siècle plusieurs appendices se sont greffés au volume initial. 


Eglise saint-Martin de Tours portail ouest 
photo JM Bergougniou


Un porche détruit aujourd´hui protégeait, en 1614, l´entrée sud de la nef. La chapelle sud qui faisait également office de trésorerie a été construite en 1647 par l´entrepreneur François Jourdin. La sacristie située en pendant contre le mur nord est édifié un peu plus tard en 1684. Le chevet est également repris à cette période. L'édifice a été également modifié au 19e siècle comme en rend compte la niche à jour céleste de la chapelle sud. Les baies de style néogothique du mur nord ont été quant à elle percées en 1903 lors de la restauration intérieure.


Animation au Mille clubs photo JM Bergougniou

Photo JM Bergougniou

Le canal d'Ille et Rance - les onze écluses


L'idée d'ouvrir une voie de navigation intérieure en Bretagne date du XVIe siècle. Ce furent les différents blocus maritimes, imposés depuis 1688 sous le règne de Louis XIV qui amenèrent les Etats de Bretagne à faire étudier la mise en place d’un réseau de canaux, en Bretagne par une commission spéciale créée fin 1782 : la commission intermédiaire pour la navigation intérieure de la province.

Photo JM Bergougniou

Le 28 décembre 1803, le projet de Joseph Liard est adopté par le Conseil Supérieur des ponts et chaussées. Les travaux sont ordonnés par l'Arrêt consulaire du 21 pluviôse an XI (11 février 1804) à la suite de nouvelles menaces de blocus maritime par l'Angleterre. C’est à François Luczot de La Thébaudaisn.alors en poste à Besançon, qu’est confiée la mission de diriger les travaux du canal d’Ille-et-Rance. Il rejoint sa nouvelle affectation en Ille-et-Vilaine, sous les ordres de l’ingénieur en chef Anfray fils, au mois d’avril 1804. Le chantier démarre à Hédé le 12 juin 1804

Photo JM Bergougniou

Les travaux sont arrêtés pendant six ans, de 1816 à 1822,

Photo JM Bergougniou

Le chantier est terminé le , jour où a lieu la première navigation d'essai. Le canal est officiellement ouvert le : son ouverture à la navigation a cependant lieu le . Il aura fallu un peu plus de 28 ans pour que l’ouvrage long de 84,802 km se termine enfin en 1832, pour un coût total de 14.226.799 Francs soit un peu plus 1 milliard d’euros du siècle.


Photo JM Bergougniou




Les travaux employèrent presque uniquement des ouvriers locaux, ainsi 1 400 ouvriers sont employés sur le bief de partage. Ces travailleurs locaux effectuent aussi des travaux ruraux. Les journées de travail sont de 10h l’hiver jusqu’à 16h l’été. Quelques dizaines d'insoumis et de déserteurs des armées sont employés de 1806 à 1810. On sait seulement que 292 hommes du bataillon de prisonniers espagnols participent aux travaux. Ils ne restent que 110 jours sur le chantier


Photo JM Bergougniou


Photo JM Bergougniou

À la fin du XXe  siècle, les péniches ont laissé place aux pêcheurs, promeneurs, sportifs. Disparus Gabares et chalands, le canal n’ouvre plus ses écluses qu’aux plaisanciers. 1972 voit le dernier transport de marchandises. La plaisance se développe à cette époque, les amateurs fluviaux découvrent les canaux, le tourisme va alors donner une nouvelle jeunesse au canal.

Le canal est concédé en 1979 par l’état aux départements d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-du-Nord. La Maison du canal d'Ille-et-Rance ouvre à la Madeleine en Hédé-Bazouges et fait découvrir l'histoire du canal.


Photo JM Bergougniou

Hédé


Photo JM Bergougniou

L´église à l´origine priorale est devenue paroissiale en 1792. Elle a été construite à la fin du 11e siècle ou au début du 12e siècle et dépendait alors de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes. De cette période elle conserve l´essentiel de son enveloppe extérieure et fait partie des quelques édifices romans conservés sur le département d´Ille-et-Vilaine. 

L'autel Photo JM Bergougniou



Elle a toutefois subie plusieurs aménagements et transformations. Il existe certaines dates portées sur l'édifice : 1635 sur une pierre d'encadrement d'une baie murée sur le mur ouest du transept sud et 1720 sur une pierre d'encadrement d'une baie en plein cintre de la façade sud. Le porche sud construit en 1818 remplace un porche ossuaire édifié à la fin du 16e siècle. La flèche en charpente a été également reprise à la charnière des 19e et 20e siècles.


Monument pour aviateur 14-18
Photo JM Bergougniou


Professeur à l'école des beaux-arts de Paris, il poursuit son œuvre, et réalise des monuments aux morts pour la France. Il est le créateur des monuments dédiés aux Saints-Cyriens, au maréchal Gallieni, de Verdun , aux volontaires américains morts pour la France, à l'aviateur Edouard Le Mounier, ainsi qu’à  Yves Guyot, à Charles Le Goffic,  au poète  André Rivoire, à la femme de lettres Daniel Lesueur
Il est élu à l’Académie des beaux-arts le 29 février 1936 , en remplacement d' Hippolyte Lefèbvre. 

Mort à Paris en 1939, il est enterré au pays natal, au cimetière de l'Est à Rennes auprès de son fils.


Tête monument de la victoire
Photo JM Bergougniou

Jean Boucher - Marin - Photo JM Bergougniou

monument aux victimes et aux soldats de Verdun.
Photo JM Bergougniou

Tête du chemineau Photo JM Bergougniou


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